Randonnée à Talamarche Cruet

La DENT du CRUET

Jeudi 7 juillet 2022

Pour cette randonnée de fin de saison 2021/2022, nous avons prévu d’ aller depuis Montremont, à côté de Thônes, jusqu’au sommet Sud de la dent du Cruet.

Dommage, nous n’étions que 5, dont un invité du GFB, au départ du parking de covoiturage Grosfillex. Nous voici au point de départ prévu pour une montée le long du nant de Crossenay. La température n’est pas très élevée, 12° à l’ombre sur le parking. Dès que nous passons au soleil, tout change et nous avons presque trop chaud.

Démarrage difficile car nous ne trouvons pas l’entrée du chemin prévu. Enfin, nous repérons un passage. De minuscules signes semblent indiquer qu’il est interdit de pénétrer dans cet endroit. Une personne habitant dans le hameau nous dit que des randonneurs ont essayé de passer puis ont fait demi-tour. Vrai ou faux ? Question que nous aborderons avec la gardienne du refuge de Larrieux. Nous décidons donc de passer directement par le refuge de Larrieux, la montée sera un peu moins raide. Quelques centaines de mètres en descente puis nous commençons la montée en sous-bois. Tout va bien, chacun prend son allure. De nombreux arrêts pour s’hydrater et reprendre quelques forces. Heureusement nous sommes dans la forêt et nous maintenons un rythme assez soutenu. De très nombreuses épingles sur le sentier, 47, si nous n’en avons oubliées aucune, puis nous voyons le plateau et le toit du refuge. Les fermiers sont très accueillants, nous discutons un moment, gouttons à leur jus de pomme qui vaut réellement le détour et apprenons qu’un propriétaire irascible à Montremont ferait tout ce qu’il peut pour éloigner les randonneurs. Maintenant, nous devons continuer à monter  pour passer la crête puis descendre quelque peu et remonter pour atteindre le crêt des Tervelles.

Où allons-nous maintenant ? La pointe de Talamarche non prévue au programme nous invite. Pourquoi ne pas y aller, elle n’est pas difficile hors la petite dénivelée et la distance supplémentaires. Nous y allons, le spectacle qui se présente à nous est superbe. La Tournette, les Dents de Lanfon, le lac d’Annecy, etc…..s’offrent à notre vue. Il faut repartir. Descente, remontée, descente à nouveau vers le Crêt des Tervelles puis encore une descente par un chemin non balisé jusqu’au pied de la dent du Cruet. Là, nous pique-niquons tranquillement  avant de monter en direction du sommet sud de la dent du Cruet. Nouveau spectacle grandiose avant d’entamer notre parcours de retour. A noter que nous n’avons pas voulu aller jusqu’à la pointe Nord, le passage se faisant sur des rochers présentant de multiples fentes profondes et où le risque d’accident est relativement important.

Plusieurs tentatives pour rejoindre plus rapidement le refuge de Larrieux sont effectuées. Elles s’avèrent toutes négatives. Nous repartons donc par la même sente que celle de notre venue. Il fait toujours très beau, le soleil brille, aucun nuage d’orage ne bourgeonne, tout va bien. Nous prenons le verre de l’amitié au refuge Larrieux où nous apprenons que la jeune serveuse présente pour la saison fait des études sur « l’environnement » et devrait  se spécialiser comme accompagnatrice de moyenne montagne.

C’est reparti pour la dernière descente. Voici la traversée du nant puis juste avant d’entrer dans la forêt domaniale de Thônes, l’une d’entre nous fait une chute très impressionnante en glissant et tournant sur elle-même sur une vingtaine de mètres dans la pente. Plus de peur que de mal, elle peut remonter sur la sente et continuer la descente sans aide jusqu’à la voiture.

Distance de 16 km*** et dénivelée de 1450 mètres. Cette randonnée est difficile à cause des pentes très soutenues et de la nécessité d’une bonne orientation pour l’accès final à la dent du Cruet.

***dont environ 2 km pour la recherche du chemin du nant de Crossenay